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Le blog d'AZIMUT ENDURO

Les Monts des Flandres : samedi 28 Novembre 2009 par Le Prezz

11 Décembre 2009 , Rédigé par Azimut Enduro Publié dans #Balades passées

 

 


Le sanglier m’avait étonné : rdv 8h30 qu’il disait …. Heureusement, 2 jours avant, il a rectifié le tir et nous a convoqué à 7h30 sur un parking de Steenvoorde, dans les Flandres.

Près de 20 pilotes se sont retrouvés à se changer dans le noir et sous la pluie ce matin là, dont une demi-douzaine de nouveaux adhérents qui nous ont connu grâce aux flyers (1000 ex) imprimés par notre club et distribués par Béa à différents magasins de motos. C’est une expérience à renouveler et promis, celui là, on n’oubliera pas de vous l’envoyer !

 

On démarre sous une pluie soutenue et elle ne nous quittera qu’une heure en début d’après-midi avant de revenir de plus belle. Avec le plan rouge (inondation) pile sur la région où se déroulait la ballade, on était prévenu et les équipements de pluie devaient être dégainés… Mais l’enduristus basicus est un animal étonnant et il n’est pas rare d’en voir rouler l’hiver en tenue d’été. Vu en vrac, un pantalon aéré (super pour l’Ardèche), des gants cross qui reste sec 20 secondes (3/4 des partants), la moitié des jambes sans pantalon de pluie (t’as pas 5 euros ?), une combinaison « vintage » poreuse (à Yvon H. pourtant « bien équipé » d’habitrude) et plusieurs motos sans phare (le jour se leva, timidement, 1 heure + tard) voire sans feux et sans plaques. Les ennuis, ça doit manquer à certain !?

 

Pour ma part, je suis paré, j’aime rouler la nuit, l’hiver, sous la pluie, voire les 3 en même temps et j’ai une étagère pleine de bon accessoires pour que ça soit un plaisir… Seul hic, la Gas 300 étant à vendre et la 200 WR sans frein avant, c’est avec la grosse que je me suis autoproclamé fermeur.

 KLX4--3-.JPG

Cette 650 KLX (trail kawa de 1994) pèse 170 kgs avec le plein et prés d’1/4 de tonne avec moi dessus. Les pneus cross usés ne m’incitaientt pas à la confiance et pourtant ma grosse m’a tracté toute la journée avec bonheur. La recette est simple : avec le couple de Massey Fergusson, il faut passer toutes les vitesses sur le ralenti … et çà avance … assez pour ne pas perdre de vue le groupe.

 

Nicolas, qui n’avait pas roulé depuis la Brayonne en juillet casse son câble de gaz vers 10h00 et attendra l’assistance plus d’une heure…. La fête ! Faut dire que Daniel et Béa avaient le ravitaillement de la – grosse – troupe à s’occuper avant. Nico passera la journée au chaud, entre les 2 amoureux, dans la camionnette.

 

Le Sanglier nous propose un parcours étonnant – et maîtrisé - pour la région : de nombreux chemin existent toujours et peu sont interdits. Son tracé nous emmène jusqu'à Fauquenbergue ou la majorité (des lâches !) décident de ne pas manger et de couper par la route jusqu'à Therouane pour ne pas finir de nuit. Pffff  les ptits zizis….

 

Les colossales précipitations des jours précédents ont réellement dévasté la région : des routes et des chemins sont inondés (jusque 30/40 cm) et certains chemins en pente ressemblent à des rivières.

 

Le groupe se réduit un peu au fur et à mesure des retours prématurés et c’est une grosse dizaine de motards seulement qui s’offre le clou de la ballade : le Mont Cassel ! On devait y passer le matin ainsi que sur quelques autres (rouge, vert …) mais une grosse randonnée de VTT (ou les cyclistes d’azimut remportèrent, le lendemain, le trophée du club le plus représenté) nous en a privés. A ma grande surprise, de nombreux chemins techniques dans les bois restent accessibles… du moins sous la pluie en hiver … C’est peut être moins drôle au milieu des promeneurs en été ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             

 

La randonnée se termine avec une boulette du fermeur (moi !) qui perd la moitié du groupe suite à une grosse inquiétude sur la moto (un rach rach rach de mauvaise augure à chaque coup de gaz) et un abandon pur et simple d’un rétif 4 temps à kicker au fond d’un trou et des compatissants adhérents qui l’attendait…. eux !

 

C’était mon pignon de 14 qui venait de licencier 4 dents d’un coup !

 

Heureusement, le sanglier retrouve tous le monde et nous ramène jusqu'à un petit troquet où nous pouvons enfin manger les bonnes choses que Béa nous avez préparées. Ce fut l‘occasion de discuter avec les nouveaux (et les anciens !) et de charrier les « abandonneurs » dont un « phénomène »  qui rentra chez lui … dès le parking du départ !!!

 

En conclusion, une très bonne journée de moto, dépaysante, et à 2 pas de chez nous. Je souhaite qu’elle devienne une classique de notre calendrier, en Novembre ! A ce propos, je demanderai à Béa (que je remercie aussi, ainsi que Daniel, pour leur exceptionnelle présence toute cette journée) de veiller à ce nous puissions avoir +/- une randonnée par mois … même en hiver car on ne peut pas concentrer toutes les ballades en mai et juin !

 

J’espère qu nous trouverons le moyen de satisfaire tous les traceurs du club ainsi que la cohésion de nos activités.

 

Bisous à tous.

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